Dans la nuit du 21 au 22 Septembre 2025 à Kinshasa, un incendie d'une rare violence a dévasté plus d'une centaine d'habitations au camp Kabila, situé dans la commune de Lemba. Les victimes, pour la plupart sont des policiers et leurs familles, qui ont tout perdu : logements, effets personnels, vivres et espoirs.
Selon les témoignages, les flames ce sont rapidement propagées, attisées par les matériaux précaires des constructions. Malgré les efforts des habitants pour maîtriser le feu avant l'arrivée des secours, l'incendie a consumé une grande partie du camp, laissant derrière lui un paysage de désolation.
Face à l'ampleur du sinistre, le gouvernement congolais a immédiatement annoncé une assistance d'urgence. Des vivres, des abris temporaires et une prise en charge médicale sont encours de déploiement pour soutenir les familles sinistrées.
« Il s'agit d'une tragédie humaine qui appelle à la solidarité nationale », a déclaré un délégué du ministère des affaires sociales interrogé sur le lieu.
Une enquête a été diligentée pour déterminer les causes exactes du feu. Si certains évoquent le court-circuit électrique, aucune piste vraisemblable n'est encore confirmée à ce stade.
Ce drame remet en question les conditions de logement dans plusieurs camps militaires et policiers du pays, souvent caractérisés par la vétusté, l'insalubrité et l'absence des dispositifs sécuritaires. De nombreuses voix s'élèvent pour appeler à une réforme urgente du système de logement des forces de sécurité, ainsi qu'à un plan national de prévention des incendies.
En attendant des solutions durables, les familles dorment à la belle étoile, au milieu des décombres, sous le regard impuissant des autorités locales. Un appel à la solidarité a été lancé à l'endroit des ONG, des églises et des personnes de volonté pour venir en aide de ces compatriotes en détresse.
Blaise ABITA ETAMBE
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