Une vive polémique agite depuis ce week-end les réseaux sociaux après la publication d’un message signé Luis France Kusikesa sur son compte X (ancien Twitter).
Dans sa publication devenue virale, il dénonce ce qu’il qualifie de « vente du diplôme de droit » à un individu qu’il présente comme un « infirmier tradipraticien et vendeur de produits sexologiques traditionnels », prétendument diplômé sans avoir suivi régulièrement les cours.
« Tout a été acheté : mémoire rédigé, défense préparée, diplôme livré », accuse Luis France Kusikesa, estimant que cette situation ternit la réputation de l’Université Cardinal Malula, jadis respectée pour son sérieux académique.
Selon l’auteur de la publication, la personne mise en cause aurait obtenu son diplôme grâce à un trafic d’influence et à des pratiques de corruption.
L’affaire a pris une tournure plus sensible lorsque des internautes ont relié cette dénonciation à Israël Mutombo, journaliste d’investigation bien connu du public congolais, qui a soutenu son mémoire le samedi 11 octobre 2025 sur le thème : « La protection de l’enfant en droit positif congolais face au phénomène dit enfant de la rue », obtenu avec la mention distinction.
Face à cette accusation, plusieurs voix se sont élevées pour défendre le journaliste. Parmi elles, Marat Bobola, assistant d’université, a vivement réagi pour rétablir la vérité :
« C’est faux. Israël Mutombo participait régulièrement aux cours. Je suis assistant d’université ayant des charges horaires dans cette université catholique, dans le domaine de l’environnement. Félicitations à lui pour sa défense de mémoire », a-t-il déclaré.
La controverse continue d’enflammer les débats entre partisans et détracteurs, certains exigeant une enquête interne de la part de l’administration universitaire pour préserver la crédibilité de l’établissement. D’autres y voient une manœuvre visant à ternir l’image d’un journaliste réputé pour son franc-parler.
En attendant, l’Université Cardinal Malula n’a pas encore officiellement réagi à cette affaire qui, déjà, suscite de nombreuses interrogations sur la transparence des pratiques académiques en République démocratique du Congo.
Abdoul Madjid Koyakele
.jpg)
.jpeg)
Une très mauvaise culture au Congo qui consiste à penser qu'une personnalité publique n'a pas le temps d'étudier. C'est pour cela les doctorats de Ramazani, de Minaku et tant d'autres personnalités politiques ont été contestés sans la moindre preuve. Les gens oublient souvent que quand eux dorment, il y a de celles et ceux-là qui bossent. Je sais qu'il y a des pratiques inacceptable, mais soupçonner quelqu'un sans preuve est ignoble !!!